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Ducati : Gigi Dall’Igna s’oppose aux Japonais sur le logiciel 2015.
Dim 25 Mai 2014 - 13:15
25-05-2014 10:00 Marc Seriau 5
Au cours d’une interview exclusive accordée à Manuel Pecino, journaliste à Solomoto, Gigi Dall’Igna, directeur de Ducati Corse explique, entre autre, ce qui l’oppose aux constructeurs japonais à propos de l’électronique commune qui sera utilisée dès 2016.
Quand le journaliste espagnol déclare qu'il se dit que l’électronique Honda est la plus avancée, mais en même temps, la plus facile à gérer, Gigi Dall’Igna acquiesse « Il nous manque cette étape. Nous avons probablement plus de paramètres à gérer. Nous devons les réduire peu à peu et cela constitue un processus de développement que nous devons effectuer…
Le logiciel de Honda est également compliqué, mais il est plus facile à gérer. En revanche, le nôtre n’est pas arrivé à ce point et nous devons simplifier son mode de fonctionnement. C’est l’un des objectifs que nous avons en tête. »
Manuel Pecino demande ensuite si le processus de simplification est compliqué ou si le problème tient au temps que cela prend et l'Italien explique « Cela est toujours difficile parce que, au final, vous devez changer la méthode de travail des personnes, et cela demande du temps. Ce n’est pas la technique qui demande du temps, mais les personnes; la limite vient toujours des personnes. »
L'envoyé spécial de Solo Moto au Mans s'interroge alors sur la participation de Ducati à l’électronique commune qui entrera en vigueur en 2016, puisqu'il se dit qu'ils sont indécis, mais Gigi Dall’Igna s'oppose « Non, non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas que Ducati est indécis. Mais ce que qui se passe, c’est que les Japonais veulent faire le logiciel et je m’y suis opposé, parce que Ducati doit absolument participer au développement de l’électronique commune. Sinon, on ne peut pas appeler ça une électronique commune. »
Enfin, quand Manuel Pecino reporte que la version des Japonais est que Ducati ne veut pas, ou ne voulait pas, s’assoir autour d’une table pour développer l’électronique commune et demande quelle est la situation actuelle, le directeur de Ducati Corse dément « Non, non, leur proposition était faire eux-mêmes le logiciel. Leur proposition était de bloquer le développement du logiciel en 2015 et de travailler à partir de là. Mais cela ne me va pas; j'ai besoin de développer le logiciel sur la saison prochaine. En 2015, je ne peux pas me contenter de terminer septième ou huitième. Je dois travailler pour faire mieux. Ils voulaient bloquer les choses et pour Ducati, il ne peut en être ainsi ; c'est une idée des Japonais avec laquelle Ducati est en désaccord. »
Au cours d’une interview exclusive accordée à Manuel Pecino, journaliste à Solomoto, Gigi Dall’Igna, directeur de Ducati Corse explique, entre autre, ce qui l’oppose aux constructeurs japonais à propos de l’électronique commune qui sera utilisée dès 2016.
Quand le journaliste espagnol déclare qu'il se dit que l’électronique Honda est la plus avancée, mais en même temps, la plus facile à gérer, Gigi Dall’Igna acquiesse « Il nous manque cette étape. Nous avons probablement plus de paramètres à gérer. Nous devons les réduire peu à peu et cela constitue un processus de développement que nous devons effectuer…
Le logiciel de Honda est également compliqué, mais il est plus facile à gérer. En revanche, le nôtre n’est pas arrivé à ce point et nous devons simplifier son mode de fonctionnement. C’est l’un des objectifs que nous avons en tête. »
Manuel Pecino demande ensuite si le processus de simplification est compliqué ou si le problème tient au temps que cela prend et l'Italien explique « Cela est toujours difficile parce que, au final, vous devez changer la méthode de travail des personnes, et cela demande du temps. Ce n’est pas la technique qui demande du temps, mais les personnes; la limite vient toujours des personnes. »
L'envoyé spécial de Solo Moto au Mans s'interroge alors sur la participation de Ducati à l’électronique commune qui entrera en vigueur en 2016, puisqu'il se dit qu'ils sont indécis, mais Gigi Dall’Igna s'oppose « Non, non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas que Ducati est indécis. Mais ce que qui se passe, c’est que les Japonais veulent faire le logiciel et je m’y suis opposé, parce que Ducati doit absolument participer au développement de l’électronique commune. Sinon, on ne peut pas appeler ça une électronique commune. »
Enfin, quand Manuel Pecino reporte que la version des Japonais est que Ducati ne veut pas, ou ne voulait pas, s’assoir autour d’une table pour développer l’électronique commune et demande quelle est la situation actuelle, le directeur de Ducati Corse dément « Non, non, leur proposition était faire eux-mêmes le logiciel. Leur proposition était de bloquer le développement du logiciel en 2015 et de travailler à partir de là. Mais cela ne me va pas; j'ai besoin de développer le logiciel sur la saison prochaine. En 2015, je ne peux pas me contenter de terminer septième ou huitième. Je dois travailler pour faire mieux. Ils voulaient bloquer les choses et pour Ducati, il ne peut en être ainsi ; c'est une idée des Japonais avec laquelle Ducati est en désaccord. »
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