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Silvano Galbusera : «J’ai demandé à Valentino s’il n’était pas fou»
Lun 25 Aoû 2014 - 11:04
24-08-2014 10:16 Gilles Della Posta 5
Dans sa rubrique « 5 minutes with… », le site MotoGP.com a interrogé cette fois Silvano Galbusera, le chef-mécanicien de Valentino Rossi. Vous n’y apprendrez certes pas comment régler la moto d’un nonuple champion du monde, mais l’italien révèle quelques détails sur sa rencontre avec le Docteur et ce qu’il pense de son employeur…
« Nous nous sommes rencontrés en 2010, lorsque Valentino a demandé à Yamaha de lui de lui faire faire quelques tours avec une machine de Superbike pour voir où il en était physiquement après son accident au Mugello. On s’est compris immédiatement, il nous a donné de bons conseils, nous avons fait les modifications en conséquence. Après cela, nous ne nous sommes plus jamais reparlé même si je suivais sa série au travers des médias. L’an passé, au mois d’octobre, après le GP du Japon, Yamaha et Massimo Meregalli m’ont demandé d’attendre un peu avant de m’engager avec une autre équipe pour la saison suivante car il pourrait y avoir quelque chose avec Vale et moi. Lorsqu’il est revenu en Europe, nous nous sommes rencontrés et il m’a demandé si je voudrais travailler avec lui. Je me souviens lui avoir demandé s’il était devenu fou, que ce serait un immense honneur pour moi de travailler à ses côtés, et nous avons très rapidement trouvé un accord.
Au début, j’ai eu un peu peur, non pas parce que Valentino avait travaillé très longtemps avec Jeremy en tant qu’ingénieur en chef ou à cause de tous ses succès, mais parce que je n’avais aucune expérience d’une machine de MotoGP et que j’ignorais si j’avais le niveau pour travailler avec un pilote comme Valentino. C’est un des plus grands pilotes de l’histoire, il est italien, il a remporté tant de titres, être son ingénieur n’est pas un travail comme les autres, donc au début, j’étais inquiet mais petit à petit, j’ai trouvé mes marques.
Je ne connaissais Jeremy Burgess que de nom. Le lundi matin suivant la course de Valence, nous avons pris le petit-déjeuner ensemble à l’hôtel, il a été très gentil avec moi. Il m’a encouragé à accepter le poste, il m’a même convaincu d’accepter le travail qui avait été son travail jusque-là, il m’a dit de ne pas me soucier et m’a poussé à accepter ce défi. C’est un véritable gentleman et une personne formidable.
Valentino est quelqu’un de très concentré, qui cherche toujours à comprendre les choses pour modifier son style de pilotage et l’adapter au mieux à la moto et aux pneus. Pour moi, ce qu’il a fait de plus remarquable, c’est de changer sa manière de piloter pour s’adapter aux nouveaux pneus qui offrent moins d’adhérence sur l’angle. Une partie des progrès vient directement de la modification de son pilotage. La Yamaha a progressé en freinage et en accélération, mais lui s’est concentré depuis l’an passé sur le fait de mieux la piloter.
Pour moi, la différence entre un pilote ‘normal’ et un vrai champion, et même si Valentino n’est plus un jeune pilote, c’est qu’il a toujours cette capacité à s’adapter, à changer. Il est motivé pour continuer à faire évoluer son style, à toujours mieux connaître sa moto et ses pneus.
Maintenant, je suis plus détendu, mais je ne suis pas satisfait à 100% car nous n’avons pas encore gagné, même si nous faisons le maximum pour y parvenir. J’espère être parvenu à aider Valentino à retrouver du plaisir sur la moto. Je ne peux pas demander mieux car avec Valentino, je suis au top. Mon but est de l’aider à faire le maximum à chaque course, à progresser course après course. Travailler pour Valentino, je ne sais pas si on peut trouver mieux. »
Dans sa rubrique « 5 minutes with… », le site MotoGP.com a interrogé cette fois Silvano Galbusera, le chef-mécanicien de Valentino Rossi. Vous n’y apprendrez certes pas comment régler la moto d’un nonuple champion du monde, mais l’italien révèle quelques détails sur sa rencontre avec le Docteur et ce qu’il pense de son employeur…
« Nous nous sommes rencontrés en 2010, lorsque Valentino a demandé à Yamaha de lui de lui faire faire quelques tours avec une machine de Superbike pour voir où il en était physiquement après son accident au Mugello. On s’est compris immédiatement, il nous a donné de bons conseils, nous avons fait les modifications en conséquence. Après cela, nous ne nous sommes plus jamais reparlé même si je suivais sa série au travers des médias. L’an passé, au mois d’octobre, après le GP du Japon, Yamaha et Massimo Meregalli m’ont demandé d’attendre un peu avant de m’engager avec une autre équipe pour la saison suivante car il pourrait y avoir quelque chose avec Vale et moi. Lorsqu’il est revenu en Europe, nous nous sommes rencontrés et il m’a demandé si je voudrais travailler avec lui. Je me souviens lui avoir demandé s’il était devenu fou, que ce serait un immense honneur pour moi de travailler à ses côtés, et nous avons très rapidement trouvé un accord.
Au début, j’ai eu un peu peur, non pas parce que Valentino avait travaillé très longtemps avec Jeremy en tant qu’ingénieur en chef ou à cause de tous ses succès, mais parce que je n’avais aucune expérience d’une machine de MotoGP et que j’ignorais si j’avais le niveau pour travailler avec un pilote comme Valentino. C’est un des plus grands pilotes de l’histoire, il est italien, il a remporté tant de titres, être son ingénieur n’est pas un travail comme les autres, donc au début, j’étais inquiet mais petit à petit, j’ai trouvé mes marques.
Je ne connaissais Jeremy Burgess que de nom. Le lundi matin suivant la course de Valence, nous avons pris le petit-déjeuner ensemble à l’hôtel, il a été très gentil avec moi. Il m’a encouragé à accepter le poste, il m’a même convaincu d’accepter le travail qui avait été son travail jusque-là, il m’a dit de ne pas me soucier et m’a poussé à accepter ce défi. C’est un véritable gentleman et une personne formidable.
Valentino est quelqu’un de très concentré, qui cherche toujours à comprendre les choses pour modifier son style de pilotage et l’adapter au mieux à la moto et aux pneus. Pour moi, ce qu’il a fait de plus remarquable, c’est de changer sa manière de piloter pour s’adapter aux nouveaux pneus qui offrent moins d’adhérence sur l’angle. Une partie des progrès vient directement de la modification de son pilotage. La Yamaha a progressé en freinage et en accélération, mais lui s’est concentré depuis l’an passé sur le fait de mieux la piloter.
Pour moi, la différence entre un pilote ‘normal’ et un vrai champion, et même si Valentino n’est plus un jeune pilote, c’est qu’il a toujours cette capacité à s’adapter, à changer. Il est motivé pour continuer à faire évoluer son style, à toujours mieux connaître sa moto et ses pneus.
Maintenant, je suis plus détendu, mais je ne suis pas satisfait à 100% car nous n’avons pas encore gagné, même si nous faisons le maximum pour y parvenir. J’espère être parvenu à aider Valentino à retrouver du plaisir sur la moto. Je ne peux pas demander mieux car avec Valentino, je suis au top. Mon but est de l’aider à faire le maximum à chaque course, à progresser course après course. Travailler pour Valentino, je ne sais pas si on peut trouver mieux. »
- willygasmodérateur
Re: Silvano Galbusera : «J’ai demandé à Valentino s’il n’était pas fou»
Lun 25 Aoû 2014 - 18:16
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