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AmericasGP : Marquez à Austin, Rossi au général… les USA consacrent les retours flamboyants
Lun 24 Avr 2017 - 17:22
23-04-2017 23:08 Gregory Hellinx 0
Beaucoup de choses avaient été dites au sujet du Grand Prix des Etats-Unis et notamment que Marc Marquez pourrait déjà y jouer sa dernière carte après un début de saison compliqué de la part de l’espagnol.
On avait également annoncé, et les résultats des diverses séances avaient tendu à le confirmer, qu’Austin serait le premier grand mano à mano entre d’une part Marc Marquez, le king d’Austin et de l’autre Mavrick Viñales, le prince à l’appétit débordant de ce début de saison.
Et il faut dire qu’avec un écart de plus d’une seconde lors du warm-up entre les deux espagnols et leurs plus proches poursuivants, on ne s’attendait pas à autre chose.
Pourtant, comme l’avait rappelé Rossi ce jeudi, chaque Grand Prix a sa propre histoire et celle d’Austin en a une toute particulière.
En effet, après un départ moyen qui le voyait passer de la seconde à la quatrième place, Maverick Viñales commettait l’irréparable dès le second tour et voyait ses espoirs de donner la leçon à Marc Marquez sur son terrain de jeu partir en fumée.
Le pilote Yamaha offrait donc une chance inouïe aux Rossi, Marquez ou Pedrosa de se repositionner idéalement au classement général.
Toutefois, pour cela, il restait une course à disputer et à ce stade, c’est Dani Pedrosa, qui avait bondi tel un diable hors de sa boîte, qui caracolait en tête suivi de Marc Marquez, Valentino Rossi et Johann Zarco qui, tour après tour, se rapprochait de son idole italienne.
Il s’en rapprochait d’ailleurs tellement qu’à 15 boucles du terme, il l’attaquait au chausse pied dans les S. L’attaque était dure et il forçait d’ailleurs Rossi à relever la moto et couper le circuit.
Rossi gagnait quelques dixièmes dans l’opération mais les reperdait dans la foulée sur le tapis vert puisque la direction de course ne perdait pas de temps et signalait que trois dixièmes lui seraient retirés en fin de course.
Zarco perdait le contact et Rossi recollait à Marquez qui, le tour suivant, portait une première attaque infructueuse sur Pedrosa.
Qu’à cela ne tienne, le Champion du monde remettait le couvert la boucle suivante et filait alors vers une victoire inéluctable même si trois tours plus tard, Pedrosa, dans un dernier baroud d’honneur, lui remontrait une dernière fois ses Michelin.
Mais pendant ce temps, derrière lui, Valentino Rossi, conscient qu’une troisième place lui rendrait déjà le leadership du Championnat, venait d’analyser le pilotage du pilote Honda et avait compris qu’il était à la limite.
Pedrosa allait alors faire les frais de ce qu’il avait énoncé quelques jours plus tôt et que nous vous avions reporté dans nos colonnes : « la force de Valentino est que c'est Valentino... C'est difficile à expliquer. Il est fort dans le corps à corps mais plus que tout autre chose, c'est sa mentalité de gagnant qui fait la différence. Pour lui, être troisième est mieux que quatrième et deuxième mieux que troisième. Il ne se rend jamais. »
Dixième après dixième, Rossi revenait sur l’espagnol et à deux boucles de la fin, il le déposait sur place. Pedrosa abdiquait et 3,069 secondes après Marquez, Rossi pouvait couper la ligne d’arrivée avec la satisfaction d’avoir réussi une des deux super opérations du weekend l’autre étant celle de Marquez.
La chute de Viñales relance donc un championnat désormais mené par Rossi avec 6 points d’avance sur son équipier, 18 sur le vainqueur du jour et 26 sur Dovizioso.
Derrière ces trois hommes forts, Johann Zarco, qu’on a vu baisser de rythme après l’accrochage avec Rossi, espérait réussir sa meilleure performance de la saison mais c’est finalement un courageux Crutchlow qui lui soufflait la première place des privés.
Le français prend donc la cinquième place et pointe désormais à la septième position du classement général avec 34 points de retard sur Rossi.
Andrea Dovizioso, qui avait fait le choix du tendre à l’arrière, termine sixième devant Iannone, Petrucci et Jorge Lorenzo qui a rendu la main en fin de course après avoir longtemps combattu pour la septième place.
En conclusion, Viñales a perdu gros, Marquez s’est rassuré en conservant son invincibilité à Austin et même sur le sol US depuis onze courses, les Ducati ont encore beaucoup de progrès à effectuer et Rossi … est resté Rossi.
Auteur d’un hiver morose, annoncé à la retraite par certains ou, au mieux, dépassé par la jeunesse, c’est malgré tout lui qui rentre en Europe avec la première place provisoire du général et en offrant une fois de plus l‘impression que celui qui le rangera définitivement au placard n’est pas encore né !
Ce Championnat est décidément rempli de surprises… on ne va pas s’en plaindre !
Stay tuned !
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Beaucoup de choses avaient été dites au sujet du Grand Prix des Etats-Unis et notamment que Marc Marquez pourrait déjà y jouer sa dernière carte après un début de saison compliqué de la part de l’espagnol.
On avait également annoncé, et les résultats des diverses séances avaient tendu à le confirmer, qu’Austin serait le premier grand mano à mano entre d’une part Marc Marquez, le king d’Austin et de l’autre Mavrick Viñales, le prince à l’appétit débordant de ce début de saison.
Et il faut dire qu’avec un écart de plus d’une seconde lors du warm-up entre les deux espagnols et leurs plus proches poursuivants, on ne s’attendait pas à autre chose.
Pourtant, comme l’avait rappelé Rossi ce jeudi, chaque Grand Prix a sa propre histoire et celle d’Austin en a une toute particulière.
En effet, après un départ moyen qui le voyait passer de la seconde à la quatrième place, Maverick Viñales commettait l’irréparable dès le second tour et voyait ses espoirs de donner la leçon à Marc Marquez sur son terrain de jeu partir en fumée.
Le pilote Yamaha offrait donc une chance inouïe aux Rossi, Marquez ou Pedrosa de se repositionner idéalement au classement général.
Toutefois, pour cela, il restait une course à disputer et à ce stade, c’est Dani Pedrosa, qui avait bondi tel un diable hors de sa boîte, qui caracolait en tête suivi de Marc Marquez, Valentino Rossi et Johann Zarco qui, tour après tour, se rapprochait de son idole italienne.
Il s’en rapprochait d’ailleurs tellement qu’à 15 boucles du terme, il l’attaquait au chausse pied dans les S. L’attaque était dure et il forçait d’ailleurs Rossi à relever la moto et couper le circuit.
Rossi gagnait quelques dixièmes dans l’opération mais les reperdait dans la foulée sur le tapis vert puisque la direction de course ne perdait pas de temps et signalait que trois dixièmes lui seraient retirés en fin de course.
Zarco perdait le contact et Rossi recollait à Marquez qui, le tour suivant, portait une première attaque infructueuse sur Pedrosa.
Qu’à cela ne tienne, le Champion du monde remettait le couvert la boucle suivante et filait alors vers une victoire inéluctable même si trois tours plus tard, Pedrosa, dans un dernier baroud d’honneur, lui remontrait une dernière fois ses Michelin.
Mais pendant ce temps, derrière lui, Valentino Rossi, conscient qu’une troisième place lui rendrait déjà le leadership du Championnat, venait d’analyser le pilotage du pilote Honda et avait compris qu’il était à la limite.
Pedrosa allait alors faire les frais de ce qu’il avait énoncé quelques jours plus tôt et que nous vous avions reporté dans nos colonnes : « la force de Valentino est que c'est Valentino... C'est difficile à expliquer. Il est fort dans le corps à corps mais plus que tout autre chose, c'est sa mentalité de gagnant qui fait la différence. Pour lui, être troisième est mieux que quatrième et deuxième mieux que troisième. Il ne se rend jamais. »
Dixième après dixième, Rossi revenait sur l’espagnol et à deux boucles de la fin, il le déposait sur place. Pedrosa abdiquait et 3,069 secondes après Marquez, Rossi pouvait couper la ligne d’arrivée avec la satisfaction d’avoir réussi une des deux super opérations du weekend l’autre étant celle de Marquez.
La chute de Viñales relance donc un championnat désormais mené par Rossi avec 6 points d’avance sur son équipier, 18 sur le vainqueur du jour et 26 sur Dovizioso.
Derrière ces trois hommes forts, Johann Zarco, qu’on a vu baisser de rythme après l’accrochage avec Rossi, espérait réussir sa meilleure performance de la saison mais c’est finalement un courageux Crutchlow qui lui soufflait la première place des privés.
Le français prend donc la cinquième place et pointe désormais à la septième position du classement général avec 34 points de retard sur Rossi.
Andrea Dovizioso, qui avait fait le choix du tendre à l’arrière, termine sixième devant Iannone, Petrucci et Jorge Lorenzo qui a rendu la main en fin de course après avoir longtemps combattu pour la septième place.
En conclusion, Viñales a perdu gros, Marquez s’est rassuré en conservant son invincibilité à Austin et même sur le sol US depuis onze courses, les Ducati ont encore beaucoup de progrès à effectuer et Rossi … est resté Rossi.
Auteur d’un hiver morose, annoncé à la retraite par certains ou, au mieux, dépassé par la jeunesse, c’est malgré tout lui qui rentre en Europe avec la première place provisoire du général et en offrant une fois de plus l‘impression que celui qui le rangera définitivement au placard n’est pas encore né !
Ce Championnat est décidément rempli de surprises… on ne va pas s’en plaindre !
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Gregory Hellinx
Position | Pilote | Team | Km/H | Temps/Ecart |
1 | Marc Marquez | Repsol Honda Team | 157,9 | 43'58.770 |
2 | Valentino Rossi | Movistar Yamaha MotoGP | 157,7 | +3.069 |
3 | Dani Pedrosa | Repsol Honda Team | 157,6 | +5.112 |
4 | Cal Crutchlow | LCR Honda | 157,4 | +7.638 |
5 | Johann Zarco | Monster Yamaha Tech 3 | 157,4 | +7.957 |
6 | Andrea Dovizioso | Ducati Team | 157,1 | +14.058 |
7 | Andrea Iannone | Team SUZUKI ECSTAR | 157 | +15.491 |
8 | Danilo Petrucci | OCTO Pramac Racing | 156,9 | +16.772 |
9 | Jorge Lorenzo | Ducati Team | 156,8 | +17.979 |
10 | Jack Miller | EG 0,0 Marc VDS | 156,8 | +18.494 |
11 | Jonas Folger | Monster Yamaha Tech 3 | 156,8 | +18.903 |
12 | Scott Redding | OCTO Pramac Racing | 156,2 | +28.735 |
13 | Tito RABAT | EG 0,0 Marc VDS | 156,1 | +30.041 |
14 | Hector Barbera | Reale Avintia Racing | 156 | +31.364 |
15 | Alvaro Bautista | Pull&Bear Aspar Team | 154 | +1'06.547 |
16 | Bradley Smith | Red Bull KTM Factory Racing | 153,1 | +1'22.090 |
17 | Aleix Espargaro | Aprilia Racing Team Gresini | 137,4 | 2 Tours |
Sam Lowes | Aprilia Racing Team Gresini | 153,9 | 10 Tours | |
Pol Espargaro | Red Bull KTM Factory Racing | 150,1 | 12 Tours | |
Loris BAZ | Reale Avintia Racing | 155,8 | 13 Tours | |
Maverick Viñales | Movistar Yamaha MotoGP | 155,7 | 20 Tours | |
Karel Abraham | Pull&Bear Aspar Team | 150,6 | 20 Tours |
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