- Fazer06Admin
L’Hivernale jusqu’au bout des ongles : l’héroïque épopée de Paul sur sa R1 attelée
Dim 12 Fév 2012 - 19:11
Par dadum1, le 12 février 2012
Il est l’un des inconditionnels de l’Hivernale Moto Journal. L’une
des figures les plus emblématiques avec le fidèle Elie en BMW. Paul,
lui, possède une R1, à laquelle il a adjoint une remorque depuis l’an
passé. Ce qui a achevé de distinguer ce grand Breton, dont
l’ensemble en cuir Yamaha bleu tranche avec les tenues textiles de la
plupart des participants à l’Hivernale. Dans sa remorque, Paul a
de quoi tenir pour les deux semaines que dure l’Hivernale. Un stock de
fringues et un peu de remontant, qu’il renouvelle au fil des étapes. Il
est l’un des rares à suivre l’intégralité du parcours et il l’annonce
fièrement depuis des semaines.
Mais Paul ne suit pas toujours la troupe, qu’il rejoint cependant aux
rendez-vous fixés dans les concessions. Bel et bien présent au départ
d’Issy-les-Moulineaux, il a d’abord perdu le groupe pour le rejoindre à
Saint-Quentin. Là-bas, il s’est aperçu que ses joints spys
n’avaient pas tenu le choc. Le concessionnaire Yamaha a n’a pas traîné
pour s’atteler aux réparations, alors que Paul s’amochait un doigt en
détachant la remorque. A cause d’elle aussi, le pneu arrière de
la R1 accusait un méchant plat. L’un des mécanos lui a aussi recommandé
de changer l’avant. « C’est prévu dans mon budget« ,
relativise Paul, qui sait que pour parcourir les quelque 3 500
kilomètres de ce tour de France, il lui faudra de bonnes gommes pour
adhérer à ce sol si froid et éventuellement à la neige…
Mais il en faut plus plus l’arrêter, malgré le froid glacial de ce
début d’Hivernale. Paul nous a laissé rejoindre Epernay sans lui et a
réintégré la vingtaine de courageux au départ de Châlons-en-Champagne. Il
a refait un bout de chemin polaire avec nous en Lorraine, marché sur la
Meuse gelée, et puis au départ de Besançon, plus de Paul ! Il a
suivi un groupe qui rentrait à la maison, avant de s’apercevoir que
nous allions dans le sens opposé, vers Lons-le-Saunier. On ne s’est pas
inquiété, Paul roule cool, et puis on s’est échangé nos numéros de
portable, au cas où. Effusions à la concessions de Lons, où Paul a
retrouvé d’autres briscards de l’Hivernale, qui eux aussi nous
accompagneront jusqu’au bout.
On a laissé Paul avec Valérie, Thiebs, Fifèvre et une vingtaine d’autres motards à Bourg-en-Bresse, mais lorsque
la rédaction de Moto Journal décide de rebrousser chemin dans les monts
d’Ardèche et d’annuler les étapes du Puy-en-Velay et de Mende, Paul
décide de continuer sur sa R1 attelée. « Il paraît qu’il s’en est mis une petite dans la descente, mais sans dommage« , rapporte Valérie, rassurante au sujet de l’échappée solitaire de notre Breton.
Nous l’avons enfin eu au téléphone. Nous étions inquiets. Lui triomphait : « Je
suis le seul à avoir fait la totalité du parcours. Il y avait du monde
pour m’accueillir au Puy. Et je me suis régalé dans les Cévennes,
c’était d’une beauté incroyable, dommage que vous n’étiez pas là« . Renseignement pris, il rejoindra à nouveau la troupe à Alès. En héros. Paul,
qui arbore notre logo « Oui à la Moto » (alors que nous n’en avons pas
produit d’autocollants !) sur son carénage tête de fourche est en passe
de devenir notre mascotte. A coeur vaillant rien d’impossible.
Il est l’un des inconditionnels de l’Hivernale Moto Journal. L’une
des figures les plus emblématiques avec le fidèle Elie en BMW. Paul,
lui, possède une R1, à laquelle il a adjoint une remorque depuis l’an
passé. Ce qui a achevé de distinguer ce grand Breton, dont
l’ensemble en cuir Yamaha bleu tranche avec les tenues textiles de la
plupart des participants à l’Hivernale. Dans sa remorque, Paul a
de quoi tenir pour les deux semaines que dure l’Hivernale. Un stock de
fringues et un peu de remontant, qu’il renouvelle au fil des étapes. Il
est l’un des rares à suivre l’intégralité du parcours et il l’annonce
fièrement depuis des semaines.
Mais Paul ne suit pas toujours la troupe, qu’il rejoint cependant aux
rendez-vous fixés dans les concessions. Bel et bien présent au départ
d’Issy-les-Moulineaux, il a d’abord perdu le groupe pour le rejoindre à
Saint-Quentin. Là-bas, il s’est aperçu que ses joints spys
n’avaient pas tenu le choc. Le concessionnaire Yamaha a n’a pas traîné
pour s’atteler aux réparations, alors que Paul s’amochait un doigt en
détachant la remorque. A cause d’elle aussi, le pneu arrière de
la R1 accusait un méchant plat. L’un des mécanos lui a aussi recommandé
de changer l’avant. « C’est prévu dans mon budget« ,
relativise Paul, qui sait que pour parcourir les quelque 3 500
kilomètres de ce tour de France, il lui faudra de bonnes gommes pour
adhérer à ce sol si froid et éventuellement à la neige…
Mais il en faut plus plus l’arrêter, malgré le froid glacial de ce
début d’Hivernale. Paul nous a laissé rejoindre Epernay sans lui et a
réintégré la vingtaine de courageux au départ de Châlons-en-Champagne. Il
a refait un bout de chemin polaire avec nous en Lorraine, marché sur la
Meuse gelée, et puis au départ de Besançon, plus de Paul ! Il a
suivi un groupe qui rentrait à la maison, avant de s’apercevoir que
nous allions dans le sens opposé, vers Lons-le-Saunier. On ne s’est pas
inquiété, Paul roule cool, et puis on s’est échangé nos numéros de
portable, au cas où. Effusions à la concessions de Lons, où Paul a
retrouvé d’autres briscards de l’Hivernale, qui eux aussi nous
accompagneront jusqu’au bout.
On a laissé Paul avec Valérie, Thiebs, Fifèvre et une vingtaine d’autres motards à Bourg-en-Bresse, mais lorsque
la rédaction de Moto Journal décide de rebrousser chemin dans les monts
d’Ardèche et d’annuler les étapes du Puy-en-Velay et de Mende, Paul
décide de continuer sur sa R1 attelée. « Il paraît qu’il s’en est mis une petite dans la descente, mais sans dommage« , rapporte Valérie, rassurante au sujet de l’échappée solitaire de notre Breton.
Nous l’avons enfin eu au téléphone. Nous étions inquiets. Lui triomphait : « Je
suis le seul à avoir fait la totalité du parcours. Il y avait du monde
pour m’accueillir au Puy. Et je me suis régalé dans les Cévennes,
c’était d’une beauté incroyable, dommage que vous n’étiez pas là« . Renseignement pris, il rejoindra à nouveau la troupe à Alès. En héros. Paul,
qui arbore notre logo « Oui à la Moto » (alors que nous n’en avons pas
produit d’autocollants !) sur son carénage tête de fourche est en passe
de devenir notre mascotte. A coeur vaillant rien d’impossible.
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