- Fazer06Admin
Moto GP à Jerez : Spies se confond en excuses
Lun 30 Avr 2012 - 22:09
30-04-2012 :
Si l'on parle beaucoup en ce moment des difficultés de
Rossi avec sa Ducati, sachez que les galères de Ben Spies au guidon de
sa Yamaha ne vont pas tarder à prendre le relai. Une conjoncture
d'autant plus incompréhensible que tout le monde s'accorde à reconnaître
que la nouvelle M1 n'est pas loin d'être la meilleure moto du plateau.
Ce que ne manquent jamais de démontrer Lorenzo et le duo de chez
Tech3...
Et pourtant, Ben Spies n'y arrive pas. Ou plutôt n'y arrive plus depuis
une chute lors des essais au Qatar. Le Texan s'en est physiquement sorti
indemne. Mais quid de son mental ? L'ardoise de Losail - une course
anonyme derrière un Rossi naufragé - devait être effacée à Jerez. Un
honorable sixième temps en qualifications laissait entrevoir la
rédemption. Mais dès les feux éteints, l'officiel Yamaha rentrait dans
le rang au point de terminer, à nouveau, dernier des prototypes. Pâle
11ème, l'ancien champion du monde de Superbike, qui se réjouissait du
retour des 1 000 cm3, ne pouvait que constater les dégâts, alors que
Lorenzo manquait de peu la victoire et Crutchlow perdait d'un souffle le
podium !
Une énigme, un mystère que l'intéressé lui-même ne s'explique pas. Du
coup, son débriefing tourne à l'acte de contrition : "je ne sais pas ce
qui s'est passé. J'ai pris un assez bon départ, puis tout de suite
après, je n'ai pas eu de bonnes sensations avec la moto. Cette course a
été pathétique. Je présente mes excuses à l'équipe et nous devons avoir
une longue réunion sur mon ressenti sur la moto. Je n'étais tout
simplement pas à l'aise. J'ai attaqué comme j'ai pu, mais la vitesse
n'était pas là. Il nous faut trouver une solution car on peut voir que
la Yamaha fonctionne bien. Mais je n'ai pas de bonnes sensations. Ce
dimanche a été une sale journée au boulot."
Par Emile Zoosk
Si l'on parle beaucoup en ce moment des difficultés de
Rossi avec sa Ducati, sachez que les galères de Ben Spies au guidon de
sa Yamaha ne vont pas tarder à prendre le relai. Une conjoncture
d'autant plus incompréhensible que tout le monde s'accorde à reconnaître
que la nouvelle M1 n'est pas loin d'être la meilleure moto du plateau.
Ce que ne manquent jamais de démontrer Lorenzo et le duo de chez
Tech3...
Et pourtant, Ben Spies n'y arrive pas. Ou plutôt n'y arrive plus depuis
une chute lors des essais au Qatar. Le Texan s'en est physiquement sorti
indemne. Mais quid de son mental ? L'ardoise de Losail - une course
anonyme derrière un Rossi naufragé - devait être effacée à Jerez. Un
honorable sixième temps en qualifications laissait entrevoir la
rédemption. Mais dès les feux éteints, l'officiel Yamaha rentrait dans
le rang au point de terminer, à nouveau, dernier des prototypes. Pâle
11ème, l'ancien champion du monde de Superbike, qui se réjouissait du
retour des 1 000 cm3, ne pouvait que constater les dégâts, alors que
Lorenzo manquait de peu la victoire et Crutchlow perdait d'un souffle le
podium !
Une énigme, un mystère que l'intéressé lui-même ne s'explique pas. Du
coup, son débriefing tourne à l'acte de contrition : "je ne sais pas ce
qui s'est passé. J'ai pris un assez bon départ, puis tout de suite
après, je n'ai pas eu de bonnes sensations avec la moto. Cette course a
été pathétique. Je présente mes excuses à l'équipe et nous devons avoir
une longue réunion sur mon ressenti sur la moto. Je n'étais tout
simplement pas à l'aise. J'ai attaqué comme j'ai pu, mais la vitesse
n'était pas là. Il nous faut trouver une solution car on peut voir que
la Yamaha fonctionne bien. Mais je n'ai pas de bonnes sensations. Ce
dimanche a été une sale journée au boulot."
Par Emile Zoosk
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