- Fazer06Admin
Moto GP, Jorge Lorenzo : C'est vrai que le dopage existe mais ce sont des cas isolés
Lun 25 Fév 2013 - 21:33
Publié le : 25-02-2013 :
C'est au détour d'un entretien avec Cinzia Rizzi,
journaliste à Euronews, que le double champion du monde Moto GP a parlé
de la question du dopage dans le monde des Grands Prix moto. Interrogé
sur le fait qu'en novembre dernier, le pilote de Moto2, Anthony West,
avait été suspendu pour s'être dopé, conjoncture qui avait encouragé la
presse espagnole à laisser entendre que d'autres pilotes moto se
dopaient, notamment pour récupérer plus rapidement après une blessure,
l'officiel Yamaha a répondu sans détours :
"Oui, c'est vrai, mais il ne s'agit que de cas isolés. Concernant
Anthony, je ne pense pas qu'il ait pris des produits pour améliorer ses
performances, mais c'est simplement parce qu'il ne se sentait pas bien.
Il a pris des boissons énergisantes qui contiennent des produits
illicites. Généralement, on ne prend rien pour améliorer notre
rendement. Ce n'est pas ce genre de chose qui nous fera grappiller des
dixièmes de secondes. Ce n'est pas ça qui nous fera aller plus vite."
Non, mais c'est ce qui fait apparemment récupérer plus vite, ou
préserver sa vélocité lorsque l'on est blessé, tandis que l'on parle
bien là de dopage. Ce qui induit des produits illicites dans l'univers
du sport moto. Et c'est tout le problème du discernement de ce domaine à
la fois complexe et sulfureux. Quelle est l'intention dolosive de celui
qui choisit "de se sentir mieux" si l'on se base sur l'argumentaire de
Jorge Lorenzo ? Un vaste débat que l'Espagnol alimente encore en parlant
d'une de ses références sportives revendiquées, Lance Armstrong :
"J'ai lu ses deux livres. Et les deux m'ont incité à être persévérant.
Ce qu'il y a dans ces livres est très stimulant, c'est une source de
motivation. C'est sûr, ce qu'Armstrong a fait, ce qu'il a avoué, ce
n'est pas bien. Mais si on met de côté ce qui relève du dopage, il reste
quand même des points positifs, par exemple, la fondation qu'il a créée
pour venir en aide aux gens qui souffrent de cancers. Je pense que
c'est injuste de ne voir aujourd'hui chez Armstrong, que les choses
négatives."
Qui, du produit de l'homme ou du système, a profité de l'autre ? Une
histoire sans fin. Mais c'est tout de même la première fois qu'un des
pilotes majeurs du monde des Grands Prix moto s'exprime sur ce sujet
gigogne, sans utiliser la langue de bois et en mettant sur la place
publique le fait que le dopage existe. Pour aider le corps à supporter
les graves dégâts causés par ce sport mécanique impitoyable pour lui. Un
fait que les opérations de contrôle effectuées jusque là dans le milieu
n'ont pourtant jamais révélé à grande échelle.
Par Emile Zoosk
C'est au détour d'un entretien avec Cinzia Rizzi,
journaliste à Euronews, que le double champion du monde Moto GP a parlé
de la question du dopage dans le monde des Grands Prix moto. Interrogé
sur le fait qu'en novembre dernier, le pilote de Moto2, Anthony West,
avait été suspendu pour s'être dopé, conjoncture qui avait encouragé la
presse espagnole à laisser entendre que d'autres pilotes moto se
dopaient, notamment pour récupérer plus rapidement après une blessure,
l'officiel Yamaha a répondu sans détours :
"Oui, c'est vrai, mais il ne s'agit que de cas isolés. Concernant
Anthony, je ne pense pas qu'il ait pris des produits pour améliorer ses
performances, mais c'est simplement parce qu'il ne se sentait pas bien.
Il a pris des boissons énergisantes qui contiennent des produits
illicites. Généralement, on ne prend rien pour améliorer notre
rendement. Ce n'est pas ce genre de chose qui nous fera grappiller des
dixièmes de secondes. Ce n'est pas ça qui nous fera aller plus vite."
Non, mais c'est ce qui fait apparemment récupérer plus vite, ou
préserver sa vélocité lorsque l'on est blessé, tandis que l'on parle
bien là de dopage. Ce qui induit des produits illicites dans l'univers
du sport moto. Et c'est tout le problème du discernement de ce domaine à
la fois complexe et sulfureux. Quelle est l'intention dolosive de celui
qui choisit "de se sentir mieux" si l'on se base sur l'argumentaire de
Jorge Lorenzo ? Un vaste débat que l'Espagnol alimente encore en parlant
d'une de ses références sportives revendiquées, Lance Armstrong :
"J'ai lu ses deux livres. Et les deux m'ont incité à être persévérant.
Ce qu'il y a dans ces livres est très stimulant, c'est une source de
motivation. C'est sûr, ce qu'Armstrong a fait, ce qu'il a avoué, ce
n'est pas bien. Mais si on met de côté ce qui relève du dopage, il reste
quand même des points positifs, par exemple, la fondation qu'il a créée
pour venir en aide aux gens qui souffrent de cancers. Je pense que
c'est injuste de ne voir aujourd'hui chez Armstrong, que les choses
négatives."
Qui, du produit de l'homme ou du système, a profité de l'autre ? Une
histoire sans fin. Mais c'est tout de même la première fois qu'un des
pilotes majeurs du monde des Grands Prix moto s'exprime sur ce sujet
gigogne, sans utiliser la langue de bois et en mettant sur la place
publique le fait que le dopage existe. Pour aider le corps à supporter
les graves dégâts causés par ce sport mécanique impitoyable pour lui. Un
fait que les opérations de contrôle effectuées jusque là dans le milieu
n'ont pourtant jamais révélé à grande échelle.
Par Emile Zoosk
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