Alex Marquez a épaté Shuheï Nakamoto

Sam 17 Jan 2015 - 11:39

16-01-2015 18:00 Hervé Links 4

Shuheï Nakamoto, le vice-président du HRC est, en fait, un grand sentimental. Il n'a pu retenir ses larmes lorsque Casey Stoner lui a signifié son départ à la retraite, et il tombe en pâmoison à chaque fois que Marc Marquez célèbre une concrétisation. Mais voilà qu'il est à présent un autre pilote qui a touché sa corde sensible. Celui-là est un Alex Marquez qu'il présente comme une divine surprise. Et la valeur travail personnifiée.

Le ponte Japonais l'avoue indirectement, en Alex Marquez il ne croyait finalement pas vraiment. Avec un Marc déjà surdoué il imaginait mal qu'il y ait encore un autre champion du monde potentiel dans la famille Marquez. D'ailleurs, sa saison 2013 de Moto3 avait certes été honorable mais pas transcendante. Une victoire et quatre podiums pour une quatrième place au championnat avec une KTM, tandis que son équipier Alex Rins frôlait la consécration suprême.

Mais 2014 a été d'un autre acabit. Trois victoires, sept podiums avec la nouvelle Honda et un titre mondial à la clé. Une sacrée progression. Qui mérite à présent toute l'attention de Nakamoto san : « Alex a beaucoup progressé durant ces deux dernières années et à chaque course qu'il a disputée, il est aussi monté d'un cran. Je suis très heureux qu'il soit parmi nous. Marc a probablement un talent plus naturel mais Alex lui, travaille dur. Comme quoi le travail peut aussi faire gagner des championnats. Marc ne ménage pas sa peine bien sûr, mais ça lui vient plus naturellement. »

Puis vient l'aveu : « pour être honnête, je suis étonné qu'Alex soit arrivé à ce niveau. Je ne m'y attendais pas du tout et j'en suis très heureux pour lui. » Alex Marquez est donc un besogneux et il a gagné ses galons à la sueur de son front. Reste que le HRC semble préférer les surdoués puisqu'il a fait confiance à Jack Miller pour une accession directe du Moto3 vers le MotoGP avec une RC213V-RS. L'Australien a pourtant été vaincu par Monsieur Frère qui remettra sur le métier son ouvrage en Moto2, avec un Marc VDS Racing où il s'est installé pour deux ans.

Stay tuned !