Casey Stoner : "Un retour en MotoGP ? Oui, à deux conditions..."

Casey Stoner, double champion du monde de MotoGP (2007 et 2011) ©Jean-Aignan Museau
Dans le septième opus de GP Racing, en kiosque actuellement, Casey Stoner s'est livré sans détour à notre journaliste, Colin Young. Règlement de compte avec Valentino Rossi, mais aussi Ducati, l'Australien nous parle aussi des conditions qui précipiteraient son retour dans la catégorie reine...


Au sommet de sa gloire, Casey Stoner avait surpris son monde en annonçant la fin de sa carrière de pilote moto à la fin de la saison 2012 de MotoGP, à l'age de 27 ans. L'envie n'était plus là et la récente naissance de sa fille Alessandra avait surement précépité les choses. Après une saison 2013 au volant d'une Holden dans le championnat V8 Touring Car Série, soit loin des paddocks de MotoGP, le phénomène Australien est toujours dans l'actualité MotoGP...

Pilote essayeur Honda pour le compte du HRC, il ne se passe pas trois mois sans que l'on évoque son retour ou que l'on imagine ce que serait la course avec le jeune Espagnol Marc Marquez, chef de file du HRC et champion du monde en titre. Il y aurait de belles passe d'armes, assurément !

Lors d'une entrevue avec notre journaliste, Casey Stoner s'est livré sans détour dans les pages du dernier GP Racing (en kiosque jusqu'à mi-mai). S'il y taille un costard sur-mesure à Valentino Rossi, évoquant le dépassement dans le Corkscrew de Laguna Seca en 2008, il n'hésite pas non plus à régler ses comptes avec Ducati. Team avec lequel il a été champion du monde en 2007, sur une machine que lui-seul a réussi à dompter...

Mais plus intéressant encore, Casey Stoner nous parle sans détour de son éventuel retour : « S’ils se débarrassaient de l’électronique et augmentaient de façon considérable la puissance des machines, là, j’envisagerais sérieusement mon retour. Et si les 4-temps faisaient 300 ch et ne comportaient plus d’électronique – voire des 750 ch 2-temps –, alors les choses pourraient être intéressantes. Je veux plus de chevaux et moins de dispositifs qui facilitent le pilotage. Sous ces conditions seulement, je retrouverais du plaisir au guidon de ces motos. Les MotoGP actuelles ne sont toujours pas assez puissantes pour moi, c’était en tout cas mon ressenti après être descendu de la Honda à Motegi pendant les tests. Chaque fois que je suis à leur guidon, je veux plus de puissance. C’est pour ça que je me débats avec l’électronique ou avec les ingénieurs lorsqu’ils essaient de contrôler la puissance. Je leur ai demandé de supprimer le contrôle de traction pour pouvoir ressentir la puissance de la machine dans ma main droite. »

Voilà qui a le mérite d'être clair. En revanche, pas sûr que les autres pilotes et que Carmelo Ezpeleta soient du même avis...

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